Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les poèmes de l'Irlandais

21 février 2005

La suite

 

Apologie des maths

 

Ma main se promène
Au milieu des symboles
Qui virevoltent en chaîne
Puis tombent au sol.

Un réflexe sauve une racine carrée
Qui reste là, désemparée.
Au milieu du calcul littéral,
Une erreur peut être fatale.

Au milieu des intégrales,
Le silence devient glacial.
Mais l'enthousiasme dégèle
Tous ces calculs mortels.

Là se situe l'essentiel,
Trouver une finalité
PLeine d'opportunités
Qui ouvre une fenêtre vers le ciel.

Felim, à tous ceux qui ont souffert, souffrent et souffriront des maths

 

 

A une amie

<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> 

Sans faux semblants te voilà,
Dans les sourires et les joies,
La gentillesse et les bla blas,
Qui donnent du goût ici bas.

Je te connais depuis un an,
Et chacuns des moments passés
Ensemble, à deux dans l'amitié
Est tels les cheveux dans le vent.

Une légère bouffée d'aventure
Teintée d'un zeste de désinvolture;
Là où tous voient de l'ordinaire,
Nous semons avec nos pouces verts.

Ami intime sans être davantage,
Avec toi sans cesse je partage.
Au delà de nos paroles d'affection
Se dessine toujours un nouvel horizon.

Felim

 

 

Ecouter et comprendre

 

Retrouver le sourire
Grâce à celle qui m'inspire
N'a pas de prix
Quand tout enfin refleurit.

Fini les idées noires
Et les coups de cafard
Qui enlaidissaient mes jours
Et m'abattaient sans recours.

Etre écouté demeurera à jamais
Le plus beau cadeau que l'on m'ait fait.
Je le dis sans le moindre détour,
C'est aussi cela l'amour.

Apprendre à comprendre
L'autre au mieux pour le soutenir
Dans les moments tendres
Comme ceux qui font souffrir.

J'ai envie de rire,
Pour aider notre Terre
A quitter sa détresse de vampire
Qui la rend parfois inhospitalière.

Je sais que tu penses à moi,
Par delà la distance.
En te rencontrant, la chance
M'a saisi et ne me quittera pas.


Felim, pour elle

 

 

 

Le Rire

 

Entendre un rire cristallin
D'enfant dans le ciel du matin
Ote les nuages du quotidien
Et éclaircit nos chagrins.

En grandissant, il arrive
Que nous perdions ce don
Qui se joue de la raison
Sur le clavier de la dérive.

Le réapprendre est accepter
De retrouver cette vivacité
D'offrir des petits mots
Pour soulager de grands maux.

Le rire est votre meilleur arme
Contre l'ennui et les larmes.
Rendez heureux vos amis
En leur contant vos folies.


Felim, pour l'enfant qui sommeille en chacun de nous.

Publicité
Publicité
20 février 2005

Inauguration du blog

 

Ame d'un peuple

 Que deviennent nos patries natales

Avec leur ouverture à l'espace mondial?

La boîte de Pandore de la marchandisation

A t'elle gangrené les rouages de nos nations?

Autrefois barbares vikings et Gaëls

Débarquèrent en une terre émeraude,

Les collines d'Irlande, aube du ciel

De l'histoire celte aux voyelles chaudes.

Combien de luttes engendra la création

De cette paisible terre riche en passions?

Défendre son foyer avec les armes

Au prix du sang et des larmes.

Pour que l'Irlande des poètes vive,

La flamme chatoyante des vers s'avive.

Ainsi je décide de déclamer pour elle,

Toutes ces paroles lancées à tire d'aile.

 Felim

Plaisirs simples d'Irlande

Le bonheur s'apparente à un absolu
Pouvant être approché par asymptote,
Cependant jamais atteint, véritable litote,
La simplicité des êtres l'approche le plus.

Il donne rendez vous à chacun,
Dans des endroits opportuns.
Le cœur n'y est pas préparé
Et le vit en un rythme effréné.

Il suffit de s'appuyer à un dolmen,
Garder les moutons avec son amie,
Danser une gigue qu'elle aime
Et l'entendre égrener des mots gentils.

Passer la main dans la laine bouclée,
S'occuper des brebis et béliers
Sous un ciel pur comme un cristal
Dans les collines d'Erin vert opale.

Retrouver les enfants à la veillée
Et leur parler d'une bonne journée,
Leur conter une histoire et les border,
Voilà une vie heureuse sans excentricités.

Felim

 

 

Enfants à la bibliothèque

Recueils du savoir des hommes,

Les livres, sur l'étagère en bois verni

Reposent, comme endormis

Par le temps qui moissonne.

Les heures lentement s'égrennent

Et la caresse de la lumière

Promène sa main qu'enchaînent

Les vitres blafardes de verre.

Une porte claque soudainement

Et entre une nuée d'enfants

Au milieu de rires éclatants

Et de petits jeux innocents.

Ils se précipitent dans les rayons,

Avides de connaître Cendrillon

Et son carrosse enchanté,

Ainsi que tous les contes de fées.

La poussière sans cesse vole;

Les livres paraissent rajeunir

Au contact de cette farandole

Pleine de trésors et de rires.

Felim, souvenir de jeunesse

Publicité
Publicité
Les poèmes de l'Irlandais
Publicité
Publicité