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Les poèmes de l'Irlandais
20 février 2005

Inauguration du blog

 

Ame d'un peuple

 Que deviennent nos patries natales

Avec leur ouverture à l'espace mondial?

La boîte de Pandore de la marchandisation

A t'elle gangrené les rouages de nos nations?

Autrefois barbares vikings et Gaëls

Débarquèrent en une terre émeraude,

Les collines d'Irlande, aube du ciel

De l'histoire celte aux voyelles chaudes.

Combien de luttes engendra la création

De cette paisible terre riche en passions?

Défendre son foyer avec les armes

Au prix du sang et des larmes.

Pour que l'Irlande des poètes vive,

La flamme chatoyante des vers s'avive.

Ainsi je décide de déclamer pour elle,

Toutes ces paroles lancées à tire d'aile.

 Felim

Plaisirs simples d'Irlande

Le bonheur s'apparente à un absolu
Pouvant être approché par asymptote,
Cependant jamais atteint, véritable litote,
La simplicité des êtres l'approche le plus.

Il donne rendez vous à chacun,
Dans des endroits opportuns.
Le cœur n'y est pas préparé
Et le vit en un rythme effréné.

Il suffit de s'appuyer à un dolmen,
Garder les moutons avec son amie,
Danser une gigue qu'elle aime
Et l'entendre égrener des mots gentils.

Passer la main dans la laine bouclée,
S'occuper des brebis et béliers
Sous un ciel pur comme un cristal
Dans les collines d'Erin vert opale.

Retrouver les enfants à la veillée
Et leur parler d'une bonne journée,
Leur conter une histoire et les border,
Voilà une vie heureuse sans excentricités.

Felim

 

 

Enfants à la bibliothèque

Recueils du savoir des hommes,

Les livres, sur l'étagère en bois verni

Reposent, comme endormis

Par le temps qui moissonne.

Les heures lentement s'égrennent

Et la caresse de la lumière

Promène sa main qu'enchaînent

Les vitres blafardes de verre.

Une porte claque soudainement

Et entre une nuée d'enfants

Au milieu de rires éclatants

Et de petits jeux innocents.

Ils se précipitent dans les rayons,

Avides de connaître Cendrillon

Et son carrosse enchanté,

Ainsi que tous les contes de fées.

La poussière sans cesse vole;

Les livres paraissent rajeunir

Au contact de cette farandole

Pleine de trésors et de rires.

Felim, souvenir de jeunesse

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Commentaires
E
ce site est bien mais vous pouvez peut-être mettre des poèmes qui parlent de l'Irlande merci d'avance
Les poèmes de l'Irlandais
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