Inauguration du blog
Ame d'un peuple
Que deviennent nos patries natales
Avec leur ouverture à l'espace mondial?
La boîte de Pandore de la marchandisation
A t'elle gangrené les rouages de nos nations?
Autrefois barbares vikings et Gaëls
Débarquèrent en une terre émeraude,
Les collines d'Irlande, aube du ciel
De l'histoire celte aux voyelles chaudes.
Combien de luttes engendra la création
De cette paisible terre riche en passions?
Défendre son foyer avec les armes
Au prix du sang et des larmes.
Pour que l'Irlande des poètes vive,
La flamme chatoyante des vers s'avive.
Ainsi je décide de déclamer pour elle,
Toutes ces paroles lancées à tire d'aile.
Felim
Plaisirs simples d'Irlande
Le bonheur s'apparente à un absolu
Pouvant être approché par asymptote,
Cependant jamais atteint, véritable litote,
La simplicité des êtres l'approche le plus.
Il donne rendez vous à chacun,
Dans des endroits opportuns.
Le cur n'y est pas préparé
Et le vit en un rythme effréné.
Il suffit de s'appuyer à un dolmen,
Garder les moutons avec son amie,
Danser une gigue qu'elle aime
Et l'entendre égrener des mots gentils.
Passer la main dans la laine bouclée,
S'occuper des brebis et béliers
Sous un ciel pur comme un cristal
Dans les collines d'Erin vert opale.
Retrouver les enfants à la veillée
Et leur parler d'une bonne journée,
Leur conter une histoire et les border,
Voilà une vie heureuse sans excentricités.
Felim
Recueils du savoir des hommes,
Les livres, sur l'étagère en bois verni
Reposent, comme endormis
Par le temps qui moissonne.
Les heures lentement s'égrennent
Et la caresse de la lumière
Promène sa main qu'enchaînent
Les vitres blafardes de verre.
Une porte claque soudainement
Et entre une nuée d'enfants
Au milieu de rires éclatants
Et de petits jeux innocents.
Ils se précipitent dans les rayons,
Avides de connaître Cendrillon
Et son carrosse enchanté,
Ainsi que tous les contes de fées.
La poussière sans cesse vole;
Les livres paraissent rajeunir
Au contact de cette farandole
Pleine de trésors et de rires.
Felim, souvenir de jeunesse